En automne, les variations de température et la météo incertaine imposent d’équiper son corps et son vélo en conséquence pour parer à toute éventualité, et rouler dans les meilleures conditions possibles.
Voici donc notre guide pour préparer au mieux vos entraînements, aventures ou balades à vélo une fois les longues journées chaudes et ensoleillées d’été derrière vous!
L'été est généralement la période de l'année où vous utiliserez le plus votre vélo: avec les nombreux kilomètres parcourus, votre matériel aura été mis à rude épreuve. Or, il devra être en parfaite condition pour affronter l’exigence du climat d’automne!
OPTEZ POUR UN ENTRETIEN SAISONNIER
Nous vous conseillons d’effectuer quelques vérifications de base pour vous garantir une utilisation sans stress de votre machine. Vous pouvez ainsi nettoyer et graisser les roulements de votre vélo (jeu de direction, moyeux de roues) et appliquer du lubrifiant sur votre chaîne. Optez pour un lubrifiant pour conditions humides et appliquez-en une fois par semaine, cela empêchera tout risque de corrosion. Vérifiez aussi l’état de vos patins ou plaquettes de freins et changez-les si nécessaire (si vous constatez qu’il ne reste pas beaucoup de garniture, que le freinage est moins réactif qu’auparavant ou qu’il fait beaucoup de bruit). Avec les conditions humides de la fin de l’année, la qualité du freinage prend une importance encore plus grande et il convient de s’assurer d’avoir un système 100% opérationnel!
Vous voulez avoir l’esprit libre? Vous pouvez nous confier votre vélo, pour qu’on réalise pour vous cet entretien: prenez rendez-vous dans l’un de nos ateliers, on en prendra soin comme si c’était le nôtre. Vous pourrez le récupérer dans un état irréprochable pour vos sorties d’automne!
PROTÉGEZ-VOUS DES ÉCLABOUSSURES
Une fois l’automne arrivé, les températures baissent et les heures d’ensoleillement diminuent de jour en jour. Les eaux de pluie (plus fréquentes) s’évaporent donc moins sur les routes et chemins: il est donc intéressant de s’équiper de garde-boues pour éviter de rentrer chez soi avec les vêtements entièrement salis ou même de projeter des éclaboussures sur les cyclistes qui vous accompagnent!
Différents formats de garde-boues existent: des modèles fins et légers conviendront à des pratiques sportives, d’autres plus robustes seront parfaits pour des déplacements quotidiens. Attention cependant une fois la neige arrivée ou sur des sentiers boueux: veillez à garder un espacement suffisant sur entre le pneu et votre garde-boue pour éviter que les saletés ne s’y accumulent en trop grande quantité. Cela risquerait de gêner voire bloquer le roulement du pneu! Les modèles qui se fixent sur la tige de selle ou le tube diagonal permettent un bon espacement et sont parfaits pour parer à cet enjeu.
CHAUSSEZ LES BONS PNEUS
Qui dit route ou sentier humide en automne, dit pneu adapté à ces conditions, pour avoir suffisamment d’adhérence et ne pas risquer la chute à tout moment. À partir du mois d’octobre, le gel est fréquent le matin et les averses arrivent parfois sans crier gare. Rouler sur des pneus trop lisses ou avec une pression trop forte peut donc provoquer des glissades, de l’aquaplanage et se révéler assez dangereux.
Si vous roulez principalement sur de l’asphalte et que vous avez des pneus lisses, vous pouvez investir dans des pneus crantés ou rainurés avec une section un peu plus large que sur les pneus que vous avez utilisés l’été. Sinon, vous pouvez aussi conserver vos pneus habituels mais veillez à diminuer la pression entre 2 et 3 bars (30-40 PSI) par rapport à la pression au gonflage en conditions estivales. Même règle sur les sentiers: privilégiez des pneus un peu plus confortables et adhérents en choisissant une carcasse plus souple, des crampons plus hauts et une gomme plus tendre.
N'OUBLIEZ PAS VOS LUMIÈRES
À la fin de l’été, le soleil se lève plus tard et se couche plus tôt, et les conditions de visibilité peuvent beaucoup changer au cours d’une seule et même sortie à vélo. Il est donc fondamental de s’équiper de bonnes lumières à l’avant et à l’arrière de votre machine, pour voir et être vu par les autres usagers des routes et sentiers.
Si vous vous aventurez dans des endroits à faible visibilité (par exemple en forêt) ou si vous utilisez votre vélo pour vos déplacements le matin ou en soirée, choisissez une lumière avant assez puissante pour bien éclairer la voie devant vous. Dans ces conditions, un modèle d’une puissance d’environ 150 lumens est le minimum pour garantir une bonne sécurité. Dans les lieux mieux éclairés, une puissance de 60 à 150 lumens suffira car la priorité sera davantage d’être visible par les autres usagers. Point important à surveiller: à partir de l’automne, il fera plus froid et les batteries de vos lumières auront tendance à se vider bien plus vite: rechargez-les souvent, vérifiez le niveau de charge de celles-ci si c’est possible et munissez-vous éventuellement d’une batterie externe pour les recharger en cas de panne.
Équiper son vélo, c’est bien, mais s’équiper soi-même pour le faire avancer correctement, c’est tout aussi important! Le climat plus exigeant, parfois incertain et imprévisible à partir de l’automne nécessitera un habillement adapté pour rouler dans les meilleures conditions.
PROTÉGEZ VOTRE TÊTE
Votre tête, c’est un peu votre ordinateur de bord lorsque vous roulez, et c’est aussi un endroit du corps très sensible aux conditions climatiques. Il est donc très important de bien la protéger pour rouler en sécurité et avec un maximum de confort! Nous ne reviendrons pas sur le port du casque qui est évidemment une base indispensable de la sécurité. Mais pour être dans les meilleures conditions, ce que vous mettez sous votre casque aura une grande incidence sur vos sensations.
Le bandeau est un excellent accessoire pour couvrir le front et les oreilles sans pour autant transformer le haut de votre crâne en étuve si la température n’est pas encore trop froide (autour des 10 degrés). Pour les cyclistes qui possèdent un vélo de route, la casquette sera l’accessoire ultime pour vous donner un look vintage! Assez fine, elle fera bien respirer votre crâne et avec sa petite visière, elle diminuera également les éclaboussures sur votre visage et vos lunettes. Pour les températures plus froides, optez pour un petit bonnet avec un tour de cou ou encore une cagoule intégrale. Au niveau des lunettes, choisissez des verres transparents, ou spécifiques pour les faibles visibilités, qui sont généralement plus clairs que les verres solaires classiques.
LA RESPIRABILITÉ AVANT TOUT
Pour habiller le haut de votre corps et vos jambes, il faut veiller à s’assurer de ne pas être exposé au froid mais il est très important d’avoir des vêtements respirants. Ainsi, pour rester au chaud et au sec, la superposition de fines couches est la solution à adopter car l’ennemi numéro 1 de votre confort est votre transpiration. Si vous n’avez qu’une seule couche très épaisse et peu aérée, votre corps se transformera vite en étuve avec votre sueur et vous serez d’autant plus exposés à un coup de froid à chaque moment où vous vous arrêterez, ou que votre effort sera moins intense.
Nous vous conseillons donc 2 ou 3 couches, selon la température, sur le haut du corps: une couche de base (un sous-maillot) près du corps qui régulera votre température, une couche intermédiaire (un maillot) qui conservera la chaleur et évacuera l’humidité, et si la température chute sous les 10 degrés ou que la pluie tombe, une couche externe (un manteau isolé ou imperméable) vous protègera du vent froid et des intempéries. Pour vos jambes, choisissez un cuissard long et imperméable pour les protéger de l’humidité ou encore des intempéries. Sous les 10 degrés, on vous conseille de porter 2 couches avec un caleçon long par-dessous votre cuissard. Sur les sentiers de vélo de montagne ou encore si vous ne voulez pas porter de cuissard près du corps, un pantalon long sera de rigueur avec là aussi l’ajout d’un caleçon long en-dessous des 10 degrés (certains pantalons longs sont équipés de base d’une couche intérieure et vous n’aurez donc pas besoin de caleçon dans ce cas).
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NE NÉGLIGEZ PAS LES EXTRÊMITÉS
Comme la tête, vos pieds et vos mains seront des parties du corps très sensibles aux variations de température. Il arrive souvent que des sorties automnales soient gâchées par de mauvaises sensations de froid aux mains et/ou aux pieds, alors que la forme est au rendez-vous et que le reste du corps est parfaitement protégé.
L’automne arrivé, vous pouvez donc vous équiper de gants isolés et imper-respirants, avec un traitement déperlant pour vous prémunir des intempéries. Dans des températures plus froides, choisissez des gants équipés d’un bon isolant. Évidemment, sous les 10 degrés les doigts longs sont de rigueur! Enfin, au niveau de vos pieds, choisissez des chaussettes épaisses et équipez-vous de couvre-chaussures en néoprène en cas de pluie ou si les températures diminuent bien en dessous des 10 degrés. Vous pouvez aussi opter pour des chaussures dotées d’une guêtre imperméable intégrée et d’un bon isolant, des modèles existent pour le vélo de route mais aussi le vélo de montagne.
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Et pour ne pas négliger la sécurité lors de vos déplacements cet automne, consultez notre article sur les 10 meilleurs accessoires pour la sécurité à vélo.
Bonnes sorties d'automne à toutes et tous!
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